Portraits
Franklin AKOA MVA
Directeur artistique
Franklin AKOA MVA est le Fondateur et Directeur artistique de GGS.
Son rôle est de déterminer l’orientation du répertoire. Il harmonise les chants, dirige l’orchestre et arrange les morceaux selon son inspiration. Il programme les concerts et met en place les playlists. Il joue aussi en cas de nécessité le rôle de chef de chœur.
Franklin AKOA MVA est aussi le fondateur du Gospel Institut de Grenoble qu’il a créé après sa formation à l’Institut du Negro-Spiritual de Bâton Rouge (USA). Il a obtenu son diplôme devant un parterre d’artistes, de chanteurs professionnels et d’enseignants de l’université de Louisiane (département de musique)
La fondation de Grenoble Gospel Singers interviendra après cet heureux événement.
Gémeaux, né le 8 juin 1964, c’est un multi-personnage : intellectuel et artiste ouvert à des sensibilités étonnantes :
– la course à pied (semi-marathons)
– musicien, ingénieur du son
– l’aviation
– la natation
– peintre en bâtiment, électricien, mécanicien, concepteur de systèmes et logistiques
– passionné de politique
– l’humanitaire
– resté connecté aux mondes des enfants car lui-même est demeuré un grand gamin (création d’une chorale de juniors)
Une famille protestante pieuse et rigoureuse, une formation d’économiste, une fréquentation assidue du milieu des artistes, voilà ce qui lui donne envie de fonder un grand chœur gospel.
– A 6 ans il chantait déjà en polyphonie à la maison
– Chef d’orchestre et tromboniste en classe de 1ère au Cameroun
– Ténor à la chorale de Gières en 1990 ainsi qu’aux Choeurs de France à Annecy avec Jean-Claude Oudot ; il a appris la direction de chœur avec un de ses grands amis Maurice Delnet.
L’Afrogospel Choir devenu GGS en 2001 est né entre ses mains en 1993 à l’Université P. Mendès France de Grenoble alors qu’il terminait sa Maîtrise d’Economie & Gestion. Depuis il a fait voyager cette chorale dans tous les sens du terme artistiquement parlant mais aussi dans le monde entier (voir palmarès).
Jean Michel LECHENNE
Trésorier / Tenor
Jean Michel est né dans le Jura le 29 décembre 1955.
C’est un contrôleur financier retraité de Schneider Electric. Le tout nouvellement heureux papy est un homme très affairé, plus affairé que lui c’est rare, entre la vie associative, l’humanitaire et une générosité à toute épreuve pour faire reculer la misère chaque fois que cela est possible.
Vous êtes trésorier et ténor à GGS, depuis combien de temps et qu’est-ce que cette chorale vous apporte ?
Ça fait 3 ans que je suis à la chorale et j’ai été directement, à ma grande surprise, sollicité par Franklin (le Chef de chœur) pour soutenir et finalement remplacer Jean Marc l’ancien trésorier.
Cette chorale m’apporte beaucoup de bonheur parce que je peux enfin pratiquer une activité qui n’était pas inscrite dans mon groupe sanguin ! Une fois dedans on se révèle et on se surprend à chanter, ouvrir la bouche, sortir des sons, prendre confiance en soi, se prendre en charge, se coordonner et trouver sa place.
Quel avenir voyez-vous pour GGS ?
Il est important que chaque adhérent prenne conscience que c’est lui, elle, qui fait la chorale, qui la fédère, donne des idées, etc..
Le principe d’une association comme la nôtre est que chacun, chacune apporte quelque chose sans se mettre dans une position de consommateur mais plutôt d’acteur et de soutien.
Chaque personne est vraiment utile autant les supers cuisiniers, les supers artistes, les aides diverses en organisation et apports de toute sorte pour permettre à la chorale grandir.
Dans ton propre parcours artistique, quel est ton rêve ?
Etre choriste c’est une chose, je suis déjà comblé mais je suis excité à l’idée de pouvoir un jour m’exprimer seul devant les amis, les choristes, un public quel qu’il soit.
Un dernier mot ?
Je suis admiratif du travail de Franklin et pour moi à chaque fois c’est comme un miracle de se retrouver en répétition, de balbutier des choses et de fil en aiguille se retrouver sur les planches pour un spectacle de qualité. C’est en allant écouter d’autres formations qui ont un certain niveau que je me rends compte qu’avec GGS j’ai la chance de partager de véritables et uniques moments de vie !
Françoise SANCHEZ
Soprano
Pour une femme de ma génération (née en 1950 à la Mure) il fallait d’abord assurer son indépendance par le travail et il n’était pas question de se lancer dans la musique bien que mon père m’en ait donné le goût ; il était en effet musicien dans un orchestre et écoutait souvent de la musique New Orleans avec Sidney Bechet.
Malgré tout, j’ai pu faire un peu de musique dans ma jeunesse (solfège, piano) et dès que ma vie a été rangée j’ai fait partie de la chorale de St Georges de Commiers (DRACART).
A cette époque Franklin AKOA MVA était alors intervenant pour nous transmettre le chant gospel. Jusque-là tout le monde me disait « Françoise tais-toi ! » Enfin quelqu’un me disait Françoise « exprime-toi ! »
J’ai tout de suite apprécié la dynamique et l’expression physique dans le chant et lorsque mon mari m’a rejointe à la chorale mon bonheur était total.
GGS est un groupe constitué de personnes de tous âges, de toutes origines, de toutes confessions, un véritable microcosme de la société qui apporte énergie et dynamisme. Ma joie est de pouvoir en faire partie surtout quand je traverse des moments difficiles de notre vie !
J’ai enseigné toute ma carrière (de 1972 à 2010) en tant que prof d’anglais à des collégiens. GGS m’a permis de maintenir ce lien avec les jeunes puisque la chorale intègre des choristes de 18 à 78 ans.
Rose INCARDONA
Soprano
J’aurai 50 ans cette année, j’ai pris du grade depuis peu car j’ai la joie d’être grand-mère depuis peu !
Mon métier : Je suis une toute jeune AMP, car diplômée depuis 2015. Ce métier n’est pas forcément très connu sauf dans le secteur médico scoial et d’ailleurs la formation a encore changé et le nom du diplôme aussi !!. Mon métier c’est accompagner l’humain. Cela peut être le secteur de l’enfance jusqu’à la personne âgée en passant par le secteur du handicap et c’est dans ce secteur que j’évolue.
Ma rencontre du gospel c’est faite par l’amitié. C’est par mon amie Marie que j’ai découvert et rencontré Franck au Gospel du dimanche et cela commence à dater ! Nous avons d’abord suivi de façon assidue ces rencontres du Gospel du Dimanche, puis des week-ends. Marie a fini par rejoindre le groupe et je n’ai pas tardé à en faire autant ! GGS c’est aussi l’opportunité de vivre des voyages fabuleux, j’ai eu la chance de découvrir l’Afrique du Sud et L’Armènie d’une façon inoubliable !!
Adhérer à GGS c’est adhérer à un univers de fraternité de partage de convivialité. Plus personnellement c’est vivre la prière par la musique et le chant, c’est thérapeutique !! Le Gospel apporte une telle énergie positive, c’est l’opportunité de belles rencontres de personnes qui sont devenues des amis chers à mon cœur !! GGS c’est tout ça !! C ‘est faire l’expérience d’une merveilleuse aventure humaine par la musique et le chant !
Jean Louis FARRUGIA
Basse
Monsieur Jean-Louis FARRUGIA est né le 6 mai 1953 à Tunis. Il nous a révélé une partie de lui-même :
» C’est en 2010 que j’ai rencontré GGS qui intervenait alors pour l’anniversaire du départ de mon petit neveu Julien en la Chapelle de St-Paul-de-Varces. C’est à partir de ce moment-là qu’est né mon désir très fort d’intégrer cette chorale un jour ou l’autre. C’est finalement en septembre 2012 que j’ai rejoint GGS« .
A la question quels sont tes centres d’intérêts, il répond :
– l’amour des autres
– la course à pied, la marche, les semi-marathons humanitaires
– les sports mécaniques, la moto
– mon rêve est d’intégrer ou de monter une troupe de théâtre »
Pendant 2 ans (de 2014 à 2016) Jean-Louis a été un président hors-norme de notre chorale. Nous lui avons demandé de nous décrire en 2 mots ce qu’il retient de cette expérience :
– « Etre président d’un groupe comme GGS c’est être à l’écoute de tous pour l’intérêt général et non pour une vision personnelle. J’ai fait ce que j’ai pu pour favoriser l’expression artistique (au niveau technique, administratif, relations intérieures et extérieures).
Les répétitions, les concerts, la magie de la scène c’est quelque chose de merveilleux ! C’est pour cela que je me suis engagé et faire en sorte que Franklin, les choristes et moi-même transformions ce partage en énergie pure non seulement pour notre bien mais aussi pour notre public. Je suis bien heureux d’avoir vécu cette expérience et d’avoir passé le flambeau. Président ou pas, mon engagement reste intact !
Depuis peu, Jean-Louis se passionne aussi pour la photographie. C’est décidément un homme pluriel qui ne ménage ni son temps ni ses moyens pour distribuer du bonheur.
Miguel SANCHEZ
Tenor
Bonjour Miguel,
Vous venez d’être élu Président de GGS. Qu’est-ce-qui vous a motivé ; pouvez-vous nous dire en 2 mots votre parcours pour en arriver là ?
Je m’appelle Miguel SANCHEZ, je suis né au fin fond de l’Espagne en 1946.
A l’âge de 17 ans j’ai quitté mon village natal Alcantarilla pour venir en France travailler en tant que miroitier.
J’ai intégré une unité dans la chimie et ensuite je suis devenu mécanicien ajusteur.
Mon nouveau poste de technicien m’a amené à occuper diverses responsabilités ; j’ai touché à tout :
– la chaudronnerie
– la maçonnerie
– la sécurité
– la gestion du personnel d’entreprise et les équipements
Je me suis enfin occupé d’une exposition européenne intitulée « Parlons Chlore ». Elle a occupé une bonne partie de ma vie jusqu’à la retraite, me menant dans différentes capitales avec des rencontres humaines qui ont marqué ma vie.
Nous comprenons maintenant pourquoi votre expérience est intéressante pour notre chorale !
En effet, vous avez réalisé nos praticables, la réhabilitation des camions régie, les dispositions techniques, la sécurité. En plus, tous ces apports ont été faits généreusement avec le concours de vos collègues.
On pensait alors qu’après tout ce parcours vous alliez raccrocher…Qu’est ce qui vous pousse à vous recycler dans la culture ? Que reste-t-il de vos influences et quel lien avec le gospel ?
Dans ma jeunesse j’étais un chanteur de Flamenco dans les rues et quand j’ai entendu chanter du gospel en France ça m’a rappelé des souvenirs. Je chantais alors le répertoire de Joselito qui s’adressait en partie à la vierge, des chants sacrés, un peu comme le gospel.
J’ai ensuite chanté en France dans une chorale de chants contemporains (St Georges de Commiers) où Franklin AKOA MVA était intervenant et je suis allé voir ce qu’il proposait dans sa chorale.
J’ai adhéré tout de suite parce qu’il me fallait quelque chose pour bouger après toutes ces années en tant que travailleur mais aussi sportif (basket, football) sans oublier mon engagement dans les municipalités.
Ce qui me reste et qui m’attire c’est surtout le mélange avec des gens de toutes nationalités dans le GGS, mon parcours prend ainsi un sens dans la rencontre avec les autres.
Quel avenir voyez-vous pour GGS maintenant que vous en êtes le président ?
Je souhaite longue vie au GGS et plein d’aventures positives pour l’avenir.
Wilfrid LEBEL
Tenor
Nous avons rencontré Wilfrid LEBEL au siège de GGS.
En effet, ses talents d’informaticien ont toujours servi la chorale.
En tant que ténor et ex-président de GGS de 2009 à 2014, quelle est votre place dans cette chorale et qu’est ce qu’elle vous apporte ?
Je suis né dans l’Oise (Nord de la France) en 1967 et ai vécu à Paris mes 30 premières années.
Pour des raisons professionnelles le hasard m’a emmené à Grenoble.
J’ai toujours eu la passion du chant depuis tout petit et c’est en 2001 que j’ai rencontré Franklin dans le cadre d’un stage Gospel au Touvet. C’est à ce moment-là que j’ai su qu’il fallait que je rentre dans cette chorale.
J’ai fait une première année au Gospel Institut (école de Gospel) et durant cette année j’ai découvert avec la grande chorale GGS le goût de la scène.
La vie de la chorale m’apporte une ouverture sur un brassage social qui est phénoménal et pour moi c’est une richesse humaine avant tout.
Nous savons maintenant quelle place le chant en général et le gospel en particulier tienne dans ta vie. Est-ce que vous avez des regrets sachant que votre vie depuis ce temps-là a été rythmée par cette passion (famille, enfants, ont dû s’adapter) ?
Je n’ai aucun regret et d’autant moins dans la mesure où j’ai rencontré en 2001 ma compagne d’aujourd’hui et que ce rythme que j’ai pu imposé à mes enfants. la fréquentation de ce milieu a influencé mon fils qui aujourd’hui suit un cursus musical supérieur à Montpellier.
Un dernier mot ?
Grenoble Gospel Singers est une fabrique à bonheur et à talent ! Merci
